• 6° Chapitre : Le traitement

     

    Mes joues prirent une teinte pivoine, il me reposa sur le sol, en gardant une de ses mains sur ma taille, puis après quelques secondes, il me relâcha et se mit en tee-shirt. C'est alors que la réalité me frappa subitement, je n'avais pas pris de pyjama ! Je me mis un face-palm mental no et déclara affolée à Mathieu :

    "Chuis débileeeee !!! J'ai pas pris de pyjama ! ouch

    -Haa merde… Bah sinon, prend un de mes tee-shirts… me proposa-t'il en allant ouvrir son armoire.

    -Oh cool merci beaucoup winktongue ! le remerciais-je en saisissant le premier tee-shirt de la pile."

    Je ne pus retenir un sourire en le dépliant, c'était celui avec l'impression "Mad Bro". Je retira mes fringues en vitesse et enfila le haut du Youtubeur (oui, on fait tout ce qu'on peux pour pas ce répéteeeeer….). J'observa mon reflet dans le miroir en pied trônant à plusieurs mètres de moi. J'étais simplement vêtue du tee-shirt (trop grand pour moi XD malgré sa petite taille et la mienne)  qui m'arrivait au dessous des fesses et d'une culotte noire toute simple. Mathieu était déjà allongé dans le lit, le regard rivé au plafond, un léger sourire de bien-être étirant ses lèvres. Je vint le rejoindre sous les draps et glissa ma main dans la sienne, il me lança un regard surpris mais serra plus forts mes doigts entrelacés avec les siens. J'éteignit la lumières, et alors avec un hélant de courage (et d'insouciance à cause de l'alcool winktongueje vint me blottir contre lui, me lovant au creux de son cou, respirant son odeur de menthe poivrée (bah quoi, laissez moi dans mon délire, j'ai le droit d'aimer la menthe, merde…) et lui murmura à l'oreille :

    "Bonne nuit Mathieu… <3

    -Bonne nuit petit ange… <3 "

    Et nous sombrâmes tout deux dans un profond sommeil, je fus réveillée le lendemain matin par le doux éclat du soleil sur mon visage.Mathieu dormait encore comme un bébé, je me dirigea sans bruit dans la salle de bain et fouilla dans les multiples placards à la recherche d'une brosse à dents NEUVE. En ouvrant un des tiroirs , je tomba sur une petite boite cylindrique contenant des pilules rouges et blanches portant le nom d' "Ytinéramol" (je tiens à préciser que c'est un médoc INVENTER, par une amie, Mariiiiiiiiie mon panda <3 :3 bisou ma poule ). Je saisis la petite boite et enleva le couvercle. le nom de ces pilules ne me disait absolument rien et puis Mathieu ne m'avait jamais dit qu'il prenait un quelconque traitement… Intriguée, j'alla chercher mon téléphone et commença mes recherches sur Google, au début je ne trouvais absolument rien, mais je finis par tomber sur la réponse à mes questions sur un site contre la…. LA SCHIZOPHRÉNIE ????!!!!!

    Attendez, mais c'était quoi ce délire ??? C'était tout bonnement impossible, Mathieu ne pouvait pas faire ça, ne pouvait pas LEURS faire ça… Je me laissa glisser le long du mur, ramenant mes genoux mes genoux sous mon menton, fermant les paupières pour contenir mes larmes… C'est alors que j'entendis la porte s'ouvrir, je n'avais le courage d'affronter son regard, pas le courage, non pas la volonté de faire face au choix qu'il avait fait. Mathieu posa les yeux sur moi, puis sur la boite de médicaments puis enfin sur mon portable. Il s'agenouilla face à moi, me prit le visage entre ses doigts et me demanda à la fois ému et inquiet :

    "Tu, tu a vu ce que c'était, ce a quoi elles, elles servent… "

    Je hocha silencieusement la tête tout en essuyant les larmes qui coulaient sur mes joues. Il poursuivit en me fixant droit dans les yeux.

    "Écoutes, je, il faut que je t'explique, il y a plusieurs mois, un docteur, le docteur Frédéric, est venu à la maison, il m'a dit qu'il me connaissait, que, qu'on m'étudier et qu'on faisait des recherches pour me soigner. Il m'a donné ces médicaments, mais je ne voulais pas les prendre… Alors un soir, il est venue me voir, accompagné d'une scientifique et, et d'un homme masqué… Ils m'ont forcé à les prendre…Depuis quand je fais de trop gros écarts, j'ai des maux de tête abominables et j'ai l'impression que les autres disparaissent. C'est comme une sorte de drogue, il m'est impossible de m'arrêter, j'ai essayer je t'assure… Mais, à chaque fois j'ai l'impression de devenir fou…"

    Mathieu avait fermé les yeux, un long trait humide et brillant lacéré sa joue. J'essuya les larmes qui scintillait sur son visage et lui souffla d'une voix la plus douce possible...

     

                                                                                                                                            

    Enfiiiiiiin, je vous ai bien fait poireauter pur ce chapitre XD

    Alors, la tension monte d'un cran, non ?

    J'espère que ce chapitre vous aura plus <3

    Brefffff, enjoy Eulalie <3


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