• Chapitre 14 : Disparition

     

    !!! RETOUR POINT DE VUE EULALIE !!!   

     

    J'avais le regard de nouveau perdu dans le vide, plus précisément dans la contemplation du paysage alentour, la garrigue, la mer, les falaises… Ce tableau était si contradictoire avec celui qui se dessinait inlassablement dans mes pensées. Celui en face de moi, si beau, si rayonnant et le mien sombre, morose et triste. La vie peut nous enlever tant de choses en si peu de temps… James et moi avions à peine échanger quelques mots, je l'en remerciais intérieurement, parler était certainement la chose qui me déplaisait le plus en ce moment. J'avais besoin de ce silence, pas pour réfléchir, non à quoi bon, cette tragédie était déjà écrite… J'avais juste besoin de temps pour encaisser. Mais une question me taraudait l'esprit de puis que nous avions pris la route, je détourna donc la tête de la vitre et m'adressa à mon conducteur :

    "Où est ce qu'on va ?

    -Tu ne reconnais pas la route ? me demanda-t'il en me glissant un triste sourire."

    J'eu beau me concentrer, aucune destination me vint à en mémoire, je hocha négativement la tête, ce qui fut accueilli par un soupir mélancolique de la part de James.

    "Je t'emmène à la boite… (Je parle du travail, pas d'une boite de nuit ^^), il y a des personnes à qui tu dois parler...

    -James, je…Je n'ai aucune envie de parler à des journalistes ou à des personnes du gen...

    -Il ne s'agit pas de journalistes. me répondit-il avec une mine désolée.

    -Ah bon ? Et de quelles personnes s'agit-il ? lui demandais-je assez surprise.

    -Hmm, des heu… Notables."

    Mon esprit tiqua sur cette phrase, le regard de mon associé fuyait le mien et il semblait mal à l'aise. Je lui lança exaspérée :

    "James, sérieusement ?! Je viens à peine d'apprendre la mort de mon frère que je dois déjà parler boulot et testament ?! Nan mais tu crois que je suis descendu à Marseille pour ça ???

    -Je suis désolé… J'ai essayer de repousser la date mais...

    -Mais ce sont des VAUTOURS, le sang et la mort les attirent, c'est bien connu… le coupais-je en me retournant vers la fenêtre."

    Plus aucun mot ne fut prononcé dans la voiture, un silence pesant à découper au couteau et un malaise ambiant flottaient au dessus de nous… À mon plus grand soulagement je vis l'immense bâtisse qui nous servait de siège social se profilait devant moi, le bâtiment qui mettrait fin à ce trajet, oh combien tendu… Cependant, mon répit fut de courte durée car je vis à l'entrée une armada de journalistes, brandissant micros et caméras. Je lança un regard furieux à James et lui hurla presque :

    "Et eux ?! Tu les a invité parce que c'est journée portes-ouvertes ?! Nan mais tu te fous de moi là, James !!!

    -Je t'assure Eulalie, je-je ne les ai pas appelé, je ne sais même pas comment ils ont su… S'il te plait, il faut que tu me crois. s'excusa-t'il piteusement en garant la Mercedes."

    Je sortis de la voiture à contrecoeur et claqua férocement la portière en la refermant. J'eu à peine le temps de me retourner que les questions, les cris et la lumière aveuglante des flashs ne viennent me harceler. je me mis à chercher désespérément le regard de James parmi cette foule de zombies. Je sentis alors de puissant bras me tirer vers la droite, je me retins de hurler en perdant l'équilibre et me rapprocher à une vitesse fulgurante du sol goudronné. Cependant, cette fois ci, personne ne fut là pour me rattraper de justesse et venir me serrer contre lui… Je me vautra de tout mon long sur le béton, les flashs redoublèrent d'intensité et je sentis les larmes de honte et de craquage de nerf complet me bruler les yeux… Je me releva tant bien que mal et me mis à courir le plus vite possible en direction du bâtiment. Je fus intercepté dans ma course par un James passablement échevelé qui me lança par dessus les cris des paparazzis :

    "BOUGE !!! Je vais les retenir le temps que tu rentre à l'intérieur, on s'enfermera après…"

    Je ne me fis pas prier pour exécuter ses ordres, je pénétra dans l'enceinte de l'établissement dans un ultime effort en brandissant le point comme pour signifier "VICTORY !!!" Je tenta de reprendre mon souffle en courbant l'échine, pliant sous le poids de la fatigue. L'arrivée de 2 nouveaux protagonistes m'interrompit dans ma tentative de reprise de souffle. Il s'agissait de 2 hommes plus agé que moi, une quarantaine d'année à vue de nez, tout deux vêtus d'un costard-cravate, l'allure stricte et sévère, 2 parfaits vautours… Je me redressa hativement, arrangeant mes cheveux en bataille, je leur lança en essayant de prendre un air détaché tout en lissant les pans de mon blazer noir :

    "Je peux vous aider ?

    -Tout dépend de votre identité… Vous êtes, mademoiselle ?

    -Melle Delcour, Eulalie Delcour (Non, je ne m'appelle pas vraiment comme ça, juste Eulalie est exact winktongue). 

    -Enchanté Mademoiselle, en effet mon collègue et moi même devons nous entretenir avec vous ainsi qu'à votre associé. James, si mes souvenirs sont exacts… me lança le plus grand des 2 hommes.

    -Il ne devrait pas tarder, mais là, ils s'occupent de, de la foule dehors… dis-je en désignant la foule dehors."

    Notre discussion fut interrompu par l'arrivée quelque peu précipité de James. Il referma la porte d'entrée en la verrouillant avec une clé qu'il sortit de sa poche. Après une courte présentation et quelques poignées de main échangées, nous pénétrâmes dans une des salle du rez de chaussé...

    (Je vous épargne le moment avec les notables, parce que c'est PUTAIN de chiant… Je vous assure, j'ai essayé XD)

    Petit topo de cette looooongue intervention avec nos chères amis les vautours, l'entreprise me revenait, à moi et à James… Nous ne retrouvions avec la boite sur les bras… Et avec un joli pactole que j'allais encaisser sur mon compte en banque… Rien de tel pour vous remontez le moral no. Il était tard, le soleil commençait à décliner, James m'invita à dormir chez lui… Dans la voiture, l'ambiance était déjà plus détendu, Nous échangeâmes même quelques sourires. Mon téléphone sonna en plein milieu de notre conversation… L'interlocuteur était Mathieu, merde j'avais complètement oublié de prendre de ses nouvelles… Je décrocha et au lieu d'entendre la voix de l'homme que j'aimais, ce fut la voix hachée de sanglots du Geek...

    "Allo Geek, mon dieu mais qu'est ce qui t'arrive ?

    -Eu-Eulalie, c'-c'est Mathieu...

    -Quoi, qu'est ce qu'il lui ai arrivé ?

    -Ju-justement, on n'en s-sais rien… Je-je crois qu'il, qu'il… sa voix se brisa et il éclata en sanglot, ses paroles était vraiment inaudible.

    -Eulalie, c'est le Patron, écoute je sais pas ce qui se passe, mais Mathieu… On pense que Mathieu a disparu… me lança la voix  rauque et angoissée du criminel sexuel…"

     

                                                                                                                                                              

    Sorry pour ce long temps d'absence ,j'avais pas mal de chose de prévu ces 2 dernières semaines.

    Pour être honnête, je suis pas très fière de ce chapitre

    Et vous, vous en pensez quoi ? 

    Brefff, j'espère que ça vous aura quand même plus.

    Je vous aime les gens <3

    Enjoy, Eulalie <3


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