• Chapitre 11 : Concertation

     

     

    Toujours emprisonné dans mon étreinte, le criminel était secoué par de violents sanglots, je ,e l'avais jamais vu dans un état comme ça, enfin si , cette fois où complètement submergé par sa personnalité la plus sombre, il s'était abandonné à ses pulsion perverses, et la victime de ses actes, c'était moi, Mathieu était devenue fou en reprenant ces esprits, il avait voulu se jeter par la fenêtre, mettre cour à son existence de toutes les manières possibles, et moi comme toujours, j'avais cherché à le réconforté, pour essayer de le calmer, juste le rassurer, lui dire que ce n'était pas de sa faute. Mais lui ne voulait rien entendre, à chaque fois il me repoussait , me demandait comment je pouvais être encore aussi douce et gentille envers lui, après la torture qu'il m'avait faite subir...

    Rien qu'à ce souvenir, je sentis les larmes me bruler les yeux, c'est alors que j'entendis le Patron essayer d'aligner une phrase cohérente, mais les violents soubresauts qui saccadés sa voix rendait le tout parfaitement inaudible. Je me défis légèrement de son emprise et posa mes mains sur ses joues baignées de larmes, je les essuya d'une simple caresse et lui souffla avec la voix la plus apaisante qu'il m'était possible d'avoir :

    "Shhhhhh… Calme-toi, il faut pas que tu te mettes dans des états pareils, explique moi ce qu'il se passe de si grave pour que ça t'anéantisse à ce point.

    -Le…le truc c'est que je lui ai fait subir toutes les plus belles saloperies au Gamin, sérieusement, ce-c'est pas possible de pardonner toutes ces choses à un crétin comme moi… C'est ça qui me rend malade, c'est que…que j'ai perdu sa confiance depuis longtemps. J-je mérite pas d'être aimé…"

    J'allais le reprendre sur sa dernière phrase quand j'entendis la porte de la chambre grincer, signe quelle était en train de s'ouvrir… ou plutôt que quelqu'un était en train de l'ouvrir ! Ce fut Maître Panda qui avança dans la pièce avec une démarche bancale et mal-assurée et nous lança avec une voix trahissant de la fatigue et une bonne gueule de bois :

    ""Hmmm, vous pourriez faire un peu moins de bruit ? Parce que j'essaie de dormir en fait...

    -Oh désolé maître Panda… T'inquiètes, vas te recoucher, on en a bientôt terminé de toute manière… dis-je en m'avançant vers  la porte encore ouverte."

    Cependant l'ursidé stoppa net en voyant le visage noyé par les larmes du Patron...

    "Whaaaaat, attend mec, tu pleures ?!

    -Non, c'est rien de toute façon, tu n'y comprendrais rien...

    -Hmm, Patron, je pense qu'on peut lui dire, franchement, c'est pas le genre de personnes qui se foutra de ta gueule, surtout pour un truc pareil… l'interrompis-je en me plaçant entre les deux protagonistes."

    Le pervers poussa un long soupir, alla s'allonger sur le lit et croisa ses bras sous sa tête. Puis avec une voix monocorde, il me lança :

    "Explique lui, je-je n'ai pas le courage de me relancer dans une longue et assez "mouvementée" explication...

    -Bah pour faire simple, notre chère homologue dévergondé s'est épris de notre cher camarade connu pour être son souffre douleur…"

    Maître Panda eu une tête complément ahurie, puis avec une voix mêlée de scandale et d'étonnement, il s'adressa à l'homme noir :

    "Attends, tu, t'es tombé amoureux du GEEK ?! Sérieusement ?! T'es tombé amoureux de la personne à qui tu as fait subir le plus de saloperies ?! Et tu crois quoi ? Qu'il va tomber dans tes bras ? Ben tu te foires le doigt dans l'oeil, mec...

    -Je sais, chuis pas con non plus… Mais putain, ce que je m'en veux… lâcha-t'il de nouveau au bord des larmes.

    -En attendant, je suis dans la même galère que toi, je crois que je refais la même connerie, je, je suis retombé amoureuse de Mathieu…"

    Je vis le Patron m'adresser un sourire compatissant, quand à Maître Panda, il sembla être déstabilisé pendant un centième de seconde puis il me sauta dans les bras en s'écriant :

    "Niaaaaaaaah, je le savais ! Chuis super content , Mathieu était tellement  malheureux sans toi… Et puis, vous allez tellement bien ensemble <3 et puis c'est génial que tu lui ai pardonné, c'est juste un peu bizarre...

    -Voir même plutôt creepy, étant donné ce qui s'est passé… lança le Patron en interrompant le chanteur de l'émission.

    -Tu peux parler ! Pour ce qu'il s'agit de ton cas. répondit sarcastiquement le Panda du tac au tac.

    -Tu t'aventures sur un terrain glissant gamin… s'emporta le Patron avec une voix menaçante et en s'approchant dangereusement de son "jumeau".

    -Ohohooooo, stop temps mort !!! Nan, mais vous vous êtes bien regarder, sérieusement, on dirait 2 gosses qui vont se taper dessus ! m'exclamais-je en venant les séparer, empêchant ainsi qu'ils diminuent encore la maigre distance entre eux.

    -Elle a pas tort, ça nous sert à rien de s'engueuler, pour l'instant il s'agit plutôt de trouver une solution à vos problèmes de coeur. avoua piteusement l'ursidé.

    -Ah, parce que tu as une idée, boule de poil ?

    -Je déteste quand tu m'appelles comme ça, Patron ! Mais en effet, Eulalie, tu n'as pas de soucis à te faire, Mathieu t'aime toujours, ce n'est question de temps avant qu'il te l'avoue. Quand à toi, Patron, change de comportement envers le Geek, arrêtes de lui lancer une de tes vannes salaces, et juste comporte toi bien…"

    La porte s'ouvrit une nouvelle fois, ce fut Mathieu qui apparut avec une entrée "précipitée", apparemment il n'avait rien entendu de la conversation. Il me tendit mon téléphone… qui était en discussion téléphonique avec...

    "Ton associé, James…me murmura Mathieu en me passant le portable."

    Je porta le combiné à mon oreille, seul mes mots résonnèrent dans la pièce.

    "Oui, allô, James………Comment tu vas…………..Attends, comment ça grave………………Calme-toi, je ne comprend rien……………..Quoiii………………..Alexandre, mon frère…………….Il est mort…………….Dans un crash d'avion…"

     

                                                                                                                                                                

    Alors, on quitte le coté jovial, hein ?

    Je vous avez dis que ça allez partir en couille XD

    Et c'est que le début ^^

    Brefff demain je ne posterais pas (je suis pas chez moi en fait)

    Donc certainement à vendredi

    Je vous aime bande de Panda

    Enjoy, Eulalie <3

     


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  • Chapitre 12 : Condoléances et deuil 

     

    Le temps semblait s'être arrêté et pourtant tout sembla se passer à une vitesse folle. Je sentis mon portable me glisser des doigts, ou plutôt ce fut moi qui décida inconsciemment de le lâcher. Il s'écrasa sur le sol avec un léger bruit de verre brisé, j'entendis à peine la voix de James, enfin plutôt l'écho qui se dégageait du combiné. Puis ma vue se troubla, les larmes roulèrent sur mes joues sans que je puisse les contrôler, je sentis une main serrer la mienne, j'eu la vague impression que l'on m'appelait, mais plus rien n'existait, pour moi tout avait été anéanti… Mes jambes tremblaient, elles ne parvenaient même plus à me porter, je m'effondra sur le sol, le bruit de ma chute étouffé par les hurlements de Mathieu. Je n'avais plus la force de lui répondre, ni même de garder les yeux ouverts. Je chercha désespérément la main de celui que j'aimais, juste pour m'accrocher à ce dernier fil qui me retenait à ce monde. Et puis plus rien, plus rien à part le néant, je venais de perdre connaissance...

    Mes paupières se soulevèrent difficilement, ma vue était toujours légèrement trouble, j'étais allongée, sur quelque chose de moelleux et d'agréablement chaud. J'essaya de me relever à l'aide de mes coudes, mais mes bras demeuraient le long de mon corps, sans que je puisse faire le moindre mouvement. "Baptou fragile" pensais-je en moi même. Avec un soupir de résignement (sorry, je sais que j'ai pas bien écris le mot…) ,je ferma de nouveau les yeux, mais le bruit d'une respiration proche me les fit rouvrir précipitamment, ne pouvant bouger je tourna la tête à droite…et rencontra la surface lisse du mur de la chambre du Patron, bon alors logiquement je dois être dans son lit… Puis je tourna la tête à gauche et vit une touffe de cheveux châtains posé contre le matelas, les mains en dessous de son visage, comme pour faire un oreiller, plongé dans un profond sommeil. Le chapeau noir posé à ses cotés et le tee-shirt blanc qu'il portait m'indiquèrent rapidement l'identité de la personne endormie à mon chevet. Je commença à me remémorer tout ce qui venait de se passer, putain grand frère… Pourquoi ? Pourquoi m'as tu abandonné toi aussi ? D'abord Papa et Maman l'an dernier et puis maintenant toi… Et moi ? Qu'est ce que j'allais devenir sans ma famille ? J'étais seule à présent… Les larmes recommencèrent à couler sur mes joues… (Les petites larmes coulent sur tes joues, plus personne ne viendra pour toi mon p'tit bou de chou…).

     Je tira ma dernière valise hors du couloir et alla lui faire rejoindre ses soeurs contre la porte d'entrée. J'entendis des pas provenant de l'escalier, inutile de me retourner pour savoir de qui il s'agissait… Les bras de Mathieu passèrent autour de ma taille pour venir me serrer contre son torse, je me refusa de pleurer une nouvelle fois, juste pour garder encore un peu de dignité. les personnalités étaient toutes réunies, purtant personne n'osait dire un mot. Ce silence avait quelque chose de rassurant, je n'avait aucune envie de repartir, cependant je n'avait pas le choix...

    "Tu, tu ne veux pas que je t'accompagne jusqu'à la gare ? me demanda tristement le jeune youtubeur.

    -C'est gentil, mais tu as déjà fait beaucoup pour moi… Je ferais attention, stresse pas :').

    -Ça va aller, pour tout surmonter, tu tiendra le coup ? osa me demander Maître Panda.

    -Ne t'inquiètes pas pour moi Panda. Il va falloir que j'y aille, je ne dois pas rater le train…dis-je en m'emparant de mes valises."

    Après de brèves embrassades, que chacun d'entre nous aurait voulu éterniser, Mathieu me raccompagna jusque sur le pas de la porte, je m'apprêtais à le laisser derrière moi mais il me lança une dernière phrase qui me déchira le coeur, une phrase qui faillit tout me faire abandonner pour venir me blottir dans ses bras.

    "Promets-moi de revenir rapidement ,je tiendrai pas le coup sinon...

    -Je te le promet Math'… Je te rappelle rapidement pour te donner des nouvelles, okay ?

    -Hmm, okay...

    -Tu vas me manquer...

    -Toi aussi… Je suis tellement désolé pour tout ce qui t'arrive…"

    Je refoula difficilement mes larmes et commença à avancer dans le couloir menant à la sortie ddd l'immeuble quand j'entendis les bruits d'une course précipité, et la voix haletante du petit châtain me lancer :

    "Eulalie, attends !!!"

    J'eu à peine le temps de me retourner que je le sentis m'enlacer, et moi qui essayer de contenir ma peine, le voilà qu'il venait tristement me rappeler mon départ. Le jeune homme quand à lui, n'avait pas réussi à retenir ses pleurs et 2 traces humides brillaient sur ses joues. Ah ben merci mec, ça me flingue pas du tout le moral ! Pourtant comme si il lisait dans mes pensées, Mathieu s'excusa avec une petite voix :

    "Je suis désolé, je sais que c'est pas à moi de pleurer, mais j'arrive pas à tout encaisser.

    -Mais non, ne t'en fais pas… Ça me fait juste de la peine de te voir dans cet état… Il faut que j'y aille excuse-moi…"

    Avec un dernier sourire, qui sonnait faux, je le quitta pleine de regrets… Je me dirigea vers la gare de Lyon (le nom de la gare à Paris, pour ceux qui ne savent pas.) faisant abstraction de tout ce qui m'entourait, de la foule grouillante, de la chaleur ambiante et du bruit assourdissant. Je grimpa dans mon train, alla m'asseoir près d'une fenêtre et laissa mon regard errer sur le paysage qui défilait pour m'amener à la gare St Charles à Marseille. Je saisis mon téléphone, du moins ce qu'il en restait car l'écran était complètement fissuré ! Enfin, ça ne m'empêchait pas de m'en servir. Je fis défiler mes contacts et appela James. je n'attendis que très peu  de temps avant qu'il ne décroche, sa voix était saccadé, comme s'il avait couru jusqu'à son téléphone pour décrocher. Après quelques explications, je lui demanda s'il pouvait venir me chercher à la gare. Durant le trajet, j'avais sentis de nombreux regards se poser sur moi, certainement connaissait-il mon visage, du moins se rappelait-t'il du nom de l'entreprise de ma défunte famille… Au bout de plusieurs heures plutôt gênante où j'eu l'impression que tout le monde me dévisageait, j'arriva enfin à Marseille, je me hâta de sortir du bâtiment et m'orienta vers le parking. Je reconnus presque immédiatement la mercedes noire de James. D'ailleurs quand ce dernier m'aperçut, il sortit hâtivement de sa voiture, ses cheveux blonds pâles légèrement décoiffé, ses yeux gris emprunts de tristesse, rien n'avait changé chez lui, enfin à part ce désespoir atrocement visible sur son visage… Il s'avança vers moi et me prit dans ses bras. Une longue discussion s'annonçait...

     

                                                                                                                                                              

    Mon Dieu, ce chapitre a été trèèèèèèèèès  long à sortir...

    Je m'en excuse sincèrement...

    J'ai eu une grosse panne d'inspiration.

    Je me forçais à écrire et je trouvais le résultat médiocre.

    Enfin, j'ai l'impression que tout va mieux ^^

    J'espère tout de même que ce chapitre vous aura plu XD

    Enjoy, Eulalie <3


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  • Chapitre 13 : Pourquoi ?

     

     

    !!!! POINT DE VUE DE MATHIEU !!!!

     

    Ça doit faire plusieurs heures qu'elle est partie, pourtant j'ai l'impression que ça fait une éternité… Depuis son départ, c'est comme si j'avais perdu toute mon énergie vitale, mon envie de vivre tout simplement. Je suis là, avachi sur mon canapé, ma tasse à café vide devant moi. Je me relève pour m'en faire couler un nouveau, je ne sais même plus combien j'en ai bu depuis ce matin, et puis merde, qu'est ce que j'en ai à foutre ?! Je suis juste pathétique, j'aurais pu lui dire, tout lui avouer, mes sentiments pour elle, je suis qu'un con, un pauvre abruti qui la fait souffrir encore et encore ! Je me fous une gifle pour essayer de chasser toutes ces pensées de mon esprit, ce qui d'ailleurs se révèle être une très mauvaise idée, ne faisant que croitre mon mal de crâne. Je soupire en me rasseyant, bois un verre une gorgée de café, ça n'a plus aucun effet sur moi, j'ai de plus en plus envie de dormir. L'appartement est étrangement calme, où sont passé les autres maintenant que j'y pense ? Tout m'échappe, les gens, les pensées cohérentes, pourquoi tout ne tourne pas rond chez moi ? Pourquoi ne suis-je pas tout simplement NORMAL ?! Je ferme les yeux, j'essaie de faire le vide, mais rien n'y fait… Quoi que je fasse ,mes personnalités me hantent, leur voix dans ma tête résonnent, même quand ils ne sont pas là… Mais putain, pourquoi ne sont-ils pas là ?! Je deviens fou, complètement taré, ça finira par me tuer un jour. Je suis peut-être mieux seul après tout, ça vaut peut-être mieux ainsi … Seul je ne ferais plus jamais de peine, plus jamais de mal à personne. Mais pourquoi, pourquoi toutes ces merdes m'arrivent à moi ? Comme si j'en n'avais pas déjà assez enduré ?! Comme si je ne pouvais jamais être heureux ?! Des larmes de rage coulent sur mes joues, c'est dans ce moment de souffrance et de torture que ces voix me sont le plus insupportables : 

    "Tu n'es qu'un faible Mathieu, tu reste là à ne rien faire, tu es un minable petit youtubeur schizo qui restera seul toute sa futile existence… Tu n'es rien, tu ne sers à rien, remues toi un peu bon sang !!!!

    -Rhââââââââ TA GUEULE !!! Ta…Ta gueule putain… Ferme là, je… j'ai pas choisi d'être comme ça bordel…"

    Et v'là que je parle tout seul maintenant, que je demande à des pitites (Non, j'ai pas fais de fautes, je voulais vraiment l'écrire comme ça) voix dans ma tête de la boucler… Mais je suis attardé ma parole ?! Je fous un grand coup dans le mur, et j'entends les os de ma main craquer dangereusement mais je m'en tape complètement . Je continue de frapper la surface dure ,qui me broie les doigts à chaque coup que je lui administre, jusqu'à ce qu'un liquide rouge s'échappe de la jointure habituellement blanche de ma main gauche (oui, j'ai omis de préciser qu'il frapper le mur avec sa main gauche). Et aller, putain chuis vraiment trop con, je file passer ma main sous l'eau froide. Quelqu'un frappe à la porte, manquer plus que quelqu'un vienne me faire chier pour faire de cette journée un parfait désastre ! J'enroule ma main blessée dans une petite serviette de bain et m'en vais ouvrir la porte. l'homme qui se tient dans l'encadrement est un peu plus grand que moi, plus agé aussi. Il a des cheveux poivre et sel, des lunettes rectangulaires, il porte une chemise bleue et un jean.

    "Docteur Frédéric ?! Mais qu'est ce que...

    -Bonjour Mathieu, ne vous inquiétez pas, nous venons vous parler… me dit-il avec une voix rassurante tout en désignant une jeune femme qui tient une petite mallette noire et de… L'homme masqué derrière lui."

    Je reste immobile quelques secondes, le sang qui pulse avec force dans mes tempes me vrille complètement le crâne, je manque de tomber tête la première tant la douleur est forte. Le docteur s'en rend compte et m'aide à m'asseoir sur le canapé du salon, il s'installe en face de moi, l'homme au masque et la fille quand à eux reste en retrait derrière lui. Je passe ma main fonctionnelle sur mon visage, la douleur persiste, me force à croire que ma tête va imploser, les voix continuent de parler, s'amusent à me persécuter, à me voir souffrir, et maintenant des flashs viennent s'entrechoquer dans mon esprit, des souvenirs de mes personnalités...

    "Mal de tête ? me demande le docteur Frédéric, inquiet.

    -Bien joué capitaine Obvious (Je vais utiliser pas mal des répliques de l'épisode 85)"

    L'homme en chemise fouilla quelques instants dans la poche de son jean, il en sortit une petite boite avec un seul médoc à l'intérieur… Vachement utile...

    "Prenez ça, ça calmera la douleur…dit-il en me tendant la pilule ."

    Je lui lance un regard méfiant… Dans ma tête, je me hurle de ne pas toucher à ÇA !!!

    "Qu'est ce que c'est ? je demande, sur mes gardes.

    -Un anti-douleur puissant… Voilà pourquoi je n'en n'ai toujours qu'un seul sur moi."

    La douleur se fait soudainement très forte, trop forte pour être encore supportable… Alors presque involontairement, je m'empare du médicament et l'avale. Comme par magie, les pulsions s'estompent.

    "Mathieu, il faut que je vous parle. Vous êtes malades Mr Sommet, seul notre médecine peut vous sauver cependant les écarts que vous avez fait au sujet de votre traitement n'ont pas aidé dans l'avancement de votre guérison, c'est pourquoi mon supérieur (il désigne l'homme mystérieux qui se cache derrière son masque) et moi avons décidé de vous faire interner dans notre hôpital psychiatrique  afin que vous puissiez bénéficier de tous les soins et de toute l'attention nécessaire…"

    Mon cerveau tourne au ralenti, j'ai du mal à tout assimiler, je peine à leur lancer :

    "Vous voulez me foutre en quarantaine, vous voulez me mettre dans un asile ? Vous me prenez pour un malade mental ou quoi ?!

    -Vous avez subi un traumatisme, au début vous étiez si hermétique que même à coté de vous je n'existais pas, on vous a laissé jouer avec vos décors, votre ordinateurs, vos costumes, tout en cherchant un traîtement adapté, et plus les épisodes de votre émission avançaient, moins la maladie guérissait. Vos personnalités avaient une telle emprise sur vous que vous leur parliez, comme avec de véritables personnes...

    -ARRÊTEZ !!! Vous mentez, ils existent !!! hurlais-je au bord des larmes.

    -Mathieu, calmez-vous...

    -NON !!! Vous allez sortir de chez moi ! répondis-je en me redressant et frappant du point sur la table basse (poing droit). Vous n'êtes qu'un imposteur, tout ce que vous avancez est faux, ils existent, ils sont réels…"

    Ma voix était saccadée, je ne m'en étais pas rendu compte quand je parlais, mais j'avais crié tout ça, comme pour m'en convaincre moi même. Je sens le docteur poser sa main sur mon épaule, j'aimerais le repousser, mais je n'en n'ai plus la force...

    "On va vous soigner Mathieu…"

    Il fait signe à la jeune femme qui sortit une seringue de la mallette puis elle s'approche de moi et plante l'aiguille dans mon bras pour y injecter "une sorte de somnifère" en ai-je déduis en me sentant plongé dans un sommeil artificiel. Je n'avais même pas eu l'idée de les en empêcher ni même de repousser la scientifique… Ma dernière pensée fus pour eux… Mes amis… Patron, Panda, Hippy et même toi sale gosse… Putain, non… Je ne veux pas vous perdre… Je vous en supplie ,revenez...

    Lorsque j'ai ouvert les yeux, je me suis cru dans un film. Quand le héros se réveille dans sa chambre, qu'il a tout perdu, qu'il ne reste plus que lui, qu'il est pris pour un fou et que petit à petit…il finit par le devenir… La pièce dans laquelle je me trouve est digne d'un grand cliché des hôpitaux psychiatrique, tous les murs sont d'un blanc immaculé, et si on excepte le matelas (blanc aussi) sur le sol, c'est entièrement vide et la seule source de lumière est un store incrusté dans le plafond, diffusant une lueur blafarde. Une autre chose aussi, me plonge tout de suite dans cette ambiance malsaine, c'est la camisole de force dont "ils" m'ont revêtu, bon pour l'instant elle n'est pas attaché mais je sais à quoi m'attendre si je ne me tiens pas à carreaux… Bienvenu en enfer, prenez place… Soudain la porte s'ouvre, 2 hommes pénètrent dans la pièce, l'un est vraiment jeune, une vingtaine d'année tout au plus et l'autre est plus âgé, dans les 40 ans à vue de nez. Ils tiennent respectivement dans leurs mains une chaise en bois, une petite balayette, une pelle (pour ramasser pas pour creuser des trous) et une… TONDEUSE (à cheveux, j'entends bien) ?! Attendez 2 secondes là, ils vont me faire la boule à zéro ?! Putain, sérieusement, ils vont me raser les cheveux ?! Le plus vieux me soulève du lit (pardon, j'ai omis de préciser qu'il était allongé sur le lit) et m'assois sur la chaise comme une vulgaire poupée de chiffon. J'entends le bruit que fait la tondeuse électrique quand on la met en marche… J'essaie de me relever, mais je n'y arrive pas, je n'ai plus du tout de force, je ferme mes paupières très fort, je sens les larmes me bruler les yeux… La lame de la tondeuse passe à l'arrière de mon crâne, le contact de ma peau contre le métal me fait frissonner, en quelques coup des touffes de cheveux châtains clair parsèment le sol, mes yeux sont vide de toutes expressions, j'ai ravalé toute ma peine, et autant garder un minimum de fierté. Après avoir balayé les restes de mes cheveux tombés au sol, les 2 hommes quittent la pièce, le plus jeune me lance un dernier regard avant de refermer la porta à clé, un regard qui pourrait se traduire par :"Je suis vraiment désolé, je suis sur que t'es quelqu'un de bien, désolé mec…"

    Je suis de nouveau seul, allongé de nouveau sur le lit, pourquoi est ce que c'est vraiment censé se terminer ainsi ? Est ce que ma fin était réellement écrite ainsi ? Aussi, pitoyable ? Pourquoi ? Pourquoi ?

    "POURQUOI ?!!!!!"

     

     

                                                                                                                                                                

    Ouuuuuh, c'est vraiment le chapitre le plus badant que j'ai écris jusqu'à présent...

    J'espère que ça vous a pas trop flinguer le moral...

    Je l'ai écris au présent, comme si c'était vraiment ses pensées sur le moment même ^^

    Aussi, j'ai utilisé la plupart des répliques de la vidéo "Traumatisme rideau fin"

    Je trouvais vraiment que c'était une belle manière de respecter l'oeuvre de Mathieu

    Et aussi de bien suivre la trame de l'histoire ^^

    Bon, les prochains chapitre seront certainement moins triste

    Enjoy, Eulalie <3

     


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  •  

    Heyyyy salut les pandas <3

    Non, ce n'est pas le chapitre 14 (sorry)

    Mais un petit remerciement winktongue

    À vous mes 200 lecteurs ! (Vous êtes beaucouuuuuuuuuuuup merci merci merci <3)

    J'arrive toujours pas à me dire que 200 personnes sont venues s'échouer sur mon blog

    (Sérieux, genre whaaaaaaaaat ?!)

    Pour vous p'têt que 200 personnes c'est peu

    Mais pour moi, qui souhaite de tout mon pitit coeur faire de ma passion ma profession

    Vous me faite croire que après tout, j'aurais peut être ma chance :')

    Comme pour les 100 visiteurs, je vais dire que c'est beaucoup de mots pour pas grand chose.

    Mais merci à ceux qui me lisent, ceux qui apprécient mes écrits (ceux qui savent pas trop comment ils sont arrivés sur c'te page ^^)

    Je vous aime très fort <3

    Enjoy, Eulalie <3


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