•  

    Hey salut à tous (sachez que c'est la deuxième fois que j'écris cet article car il s'est supprimé involontairement à la première tentative, je suis donc assez contrariée au moment où j'écris ces lignes…)

    Cet article va contenir plusieurs informations, dont je me dois de vous faire part, car elles vous concernent.

    Alors, tout d'abord je souhaite vous remercier du fond du coeur pour les 312 visiteurs <3

    Merci milles fois, c'est vraiment beaucoup pour moi <3 

    Ensuite, je suppose que nombre d'entre vous à pu remarquer que je ne poste plus d'article depuis un bon moment déjà.

    La rasion est simple, cette Fanfic ne me plait plus.

    Les couples me soules, l'histoire ne m'emballe vraiment plus du tout et l'inspiration ce fait cruellement rare.

    Comme dirait un artiste que j'admire "Je perds mes mots" 

    Mr Yéyé est d'ailleurs l'une de mes principale sources d'inspiration et en ce moment je me trouve dans la même posture délicate que lui.

    Les écrits qui me font vibrer en ce moment sont les Deathfics et les Songfics.

    Oui c'est assez dépressifs comme thèmes, mais je me rend compte que la gaieté n'est pas faites pour moi et que je préfère grandement écrire des textes qui mettent une boule à la gorge et qui font briller les yeux.

    Aussi, je me suis rendu compte que j'étais devenue accro au yaoi.

    Plus précisément, deux couples ont attiré mon intention.

    Ils sont tous deux en rapport avec Slg (et Wtc)

    Le Matoine et le Pandrof <3

    Aussi, sachez que même si je fais une pause à durée indéterminée sur la Fanfic initiale, je ne vais pour autant vous laisser tomber.

    Mais plutôt me concentrer sur ces deux couples, dans un univers beaucoup plus viscéral.

    Je vous laisse avec quelques petits clichés pris au court de ces dernières semaines. (en sachant qu'une personne les attends avec impatience :') )

    Je vous aime fort, Eulalie <3 

    Informations (pas forcément très joyeuses…)

                                              

    Informations (pas forcément très joyeuses…)

    Informations (pas forcément très joyeuses…)

    Informations (pas forcément très joyeuses…)


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  • Heeey salut à tous, aujourd'hui on se retrouve pour une toute nouvelle Fanfic ;) 

    Et oui, j'ai beaucoup réfléchis ses derniers temps, et honnêtement je trouve déjà sublime mes premiers écrits 

    Ils sont certes assez badants, mais moi il me plaisent énormément j'ai juste adorer les écrire !

    Mais bon, assez parlé de moi, revenons plutôt à cette Fanfic

    Déjà c'est une Pandrof winktongue

    Ensuite elle est raconté par Maitre Panda

    Après, chaque chapitre comportera normalement une chanson (existante ou non)

    Et le nom du chapitre sera le nom de la chanson.

    (Vous allez comprendre XD)

    Le premier chapitre est peut être un peu court mais il place une situation initiale, je vous laisse donc le découvrir ^^

    Ahhh et le nom de la fanfic est 

    I Need Your Light

    I Need Your Love

    (qui signifie en français, pour les non bilingues, J'ai Besoin De Ta Lumière, J'ai Besoin De Ton Amour)

    (Enjoy, je vous laisse une petite photo prise aujourd'hui, que je trouve assez jolie winktongue)

     

     

    Stitches

     

          Comme tous les matins, je me réveillais en sursaut, les cheveux en bataille, les joues rouges et le dos trempé d'une sueur moite qui collait à mon kigurumy. Comme toutes les nuits, j'avait rêvé de son corps contre le mien, de ses caresses, de ses baisers, de nos cris, de nos gémissements. Et comme tous les matins, je revenais à ma triste réalité...

    Pendant encore de longues heures j'allais devoir subir son regard emprunt de haine et de mépris, ses paroles meurtrières et tranchantes comme des lames de couteaux et son attitude emplit d'aversion et de dégout à mon égard, brisant un peu plus mon coeur meurtri.

    Je ne l'aimais pas, j'étais fou de lui, et lui me haïssait, me maudissait. Cela pouvait se comprendre, je lui avais en quelques sortes volé sa place, mais je pensais que l'eau avait pu couler sous les ponts, que le temps avait effacé sa rancoeur, mais non, le temps n'avait fait qu'envenimer les choses, la haine qu'éprouvait le détenteur de la science infuse à mon égard ne fit que s'accroitre...

    Je me résigna à quitter ma chambre, faisant un détour par la salle de bain, je fus cloué sur place par mon image qui se reflétait dans le miroir. D'énormes cernes se formaient sous mes yeux, ces derniers ne brillaient plus comme auparavant, leur éclats avait disparu, les mèches de cheveux qui s'échappaient de la capuche du pyjama japonais étaient ternes et paraissaient sales, une barbe d'une semaine se développait sur mes joues devenues saillantes. Mon corps entier semblait plus maigre et plus fragile, ce qui était compréhensible vu que j'avais pratiquement cessé de me nourrir.

    J'avais effectuer mes recherches sur l'anorexie, cela m'avait terrifié… Mais je semblais avoir tous les symptômes, l'idée que la bouffe m'était inutile, les nausées au moindre aliment que j'ingurgitais et ce mal être qui me rongeait...

    Une larme roula sur ma joue et vint s'écraser contre le sol, je renifla tristement en essuyant la trace humide qui lacérait mon visage et sortit de la pièce sans demander mon reste.

    J'alla m'assoir dans le salon sans adresser un regard à quiconque, même si je sentais celui de Mathieu qui se faisait insistant. Je releva doucement les yeux vers lui, ses prunelles semblables à deux océans infinis rencontrèrent les miennes désormais vides de tout sentiment positif. L'expression qui se lisait sur le visage de mon créateur était l'inquiétude, une terrible appréhension qu'il tentait à peine de cacher. Pourtant il ne me demanda rien et se contenta de m'observer, la mine contrite, je lui en étais reconnaissant, je n'avais aucune envie que l'on s'apitoie sur mon sort. Ce fut l'arrivée du Prof qui me fit sortir de cet "état second", il venait juste prendre son café quotidien mais dès qu'il m'aperçut, son visage se ferma et il me fit rapidement comprendre que ma présence l'indisposait car il se contenta de me regarder avec une mimique de répulsion et de quitter la pièce à la hâte.

    Mon coeur se fissura un peu plus, et poussé par une sorte d'instinct ou d'ignorance, je le suivit jusqu'à son labo et entra en ouvrant violemment la porte. Le scientifique, qui s'était remis à bucher avec assiduité comme à son  habitude, sursauta et fit tomber au sol un tube à essaie rempli au trois quart d'un liquide rouge sang, qui se brisa en rencontrant le carrelage du laboratoire. Il me regarda en fronçant les sourcils, son expression partagée entre la surprise, la méfiance et l'exaspération. Sa voix cassante et monocorde vint briser le silence qui planait dans la pièce :

       "On peut savoir ce qui vous prend d'entrer comme une bête sauvage dans MON espace personnel, sans mon autorisation ?

    -Prof, je… Je veux juste avoir une conversation un tant soi peu civilisée avec vous… Je ne vous demande pas la Lune.

    -Aussi étrange que cela puisse paraitre, je n'ai aucune envie de m'entretenir avec une race qui m'est inférieure, de plus vous me dérangez alors je vous prierez de bien vouloir sortir d'ici."

    Ces mots me firent l'effet d'une douche froide et la peine qui se terrait au fond de moi et qui ne demandait qu'à sortir me submergea :

        "Vous… Vous êtes ignobles. Vous vous contentez de rester sur vos aprioris, de rester perché sur votre petit piédestal en vous contentant de me mépriser et de nourrir une profonde haine envers moi, sous un prétexte dont je ne suis même pas coupable ! Ai-je vraiment mérité ce que vous me faites subir ?!" 

    Mes larmes jaillirent comme l'eau d'un rapide furibond, ne pouvant plus supporter cette frustration, je me rua sur la porte et quitta cet horrible lieu. Malheureusement, en sortant précipitamment je rentra de plein fouet dans le criminel dévergondé dont j'étais le "jumeau", je me releva pitoyablement en essayant de contenir mes sanglots sous le regard à la fois intrigué et inquiet de l'homme en noir. Alors que je m'apprêtais à filer hors de ses griffes, ce dernier me retint par le poignet et me demanda avec une voix dans laquelle on percevait une légère tension :

        "Eh Peluche, ça va pas ?

    -Qu'est ce que tu crois ? Tout baigne ! C'est pour ça que je suis en larmes, pour vous faire partagé mon euphorie ! Nan mais ça t'arrive de réfléchir parfois ?! Evidement que je vais mal, ça se voit pas ?!" 

    Il me regarda, troublé par mes paroles et relâcha son emprise en tournant les talons, me murmurant simplement :

    "J'insiste pas. Mais ça se voit que tu as besoin d'aide gamin…"

    Je me dépêcha d'aller dans ma chambre et de m'y enfermer, les mains tremblantes, je m'empara d'une feuille et d'un stylo et me mit à écrire :

    Il est vrai que j'ai pu souffrir auparavant

    Mais personne à part toi ne m'a laissé cette douleur.

    Tes mots me coupent plus profondément qu'une lame de cutter.

    Et désormais j'ai besoin qu'on me ramène à la vie.

    J'ai le sentiment que je m'effondre.

    Mais je sais que je m'en sortirais vivant.

    Si seulement je pouvais t'appeler "Mon Amour"

    Je n'arrive pas à t'oublier.

     

    Et là encore, tu me regardes saigner, jusqu'à en suffoquer.

    Je tremble, tombant à genoux.

    Moi qui rêve simplement de t'embrasser

    J'ai besoin de point de suture.

    Je m'effondre sur moi même, je souffre encore et te supplie de venir à mon secours.

    Moi qui rêve simplement de t'embrasser

    J'ai besoin de points de suture.

     

    Tu m'as attiré et éblouit par ta lumière.

    Mais à cause de ma naïveté mes ailes ont brulé.

    Ton coeur de glace ne semble avoir aucune faille.

    Et je me met à regretter d'être fou de toi.

    J'ai le sentiment que je m'effondre.

    Mais je sais que je m'en sortirais vivant.

    Si seulement je pouvais t'appeler "Mon Amour".

    Je n'arrive pas à t'oublier.

     

    Et là encore, tu me regardes saigner, jusqu'à en suffoquer.

    Je tremble, tombant à genoux.

    Moi qui rêve simplement de t'embrasser

    J'ai besoin de point de suture.

    Je m'effondre sur moi même, je souffre encore et te supplie de venir à mon secours.

    Moi qui rêve simplement de t'embrasser

    J'ai besoin de points de suture.

     

    Mais l'aiguille se brise et le fil se tord.

    Il m'est impossible de te sortir de ma tête.

    Alors l'aiguille se brise et le fil se tord.

    Quitte à en crever, finir mort et liquidé...

     

    ( Parole traduction Stitches Sawn Medes et aussi de moi même ;) )

     

     


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  • Hey salut bande de pandou !

    Aujourd'hui on se retrouve pour la suite de ma Pandrof ;)

    (et oui elle a été longue à venir, pas mal de petits chamboulements et un brevet blanc qui sont venus pointé le bout de leurs nez ces derniers temps)

    Bref, chuis pas là pour parler de moi ^^

    Comme toujours, bonne lecture !

    Et je vous laisse quelques petites photos 

    Enjoy <3

     Ana 

    Exutoire, écrire était pour moi un exutoire, ça me permettait de vider mon sac, de laisser champs libre à mes pensées, de laisser jaillir ce flot d'émotion… À bout de force, j'alla m'écraser ,avec la grâce d'un hippopotame ayant bu 3 litres de vodka,sur mon lit et saisis mon ordinateur pour lancer une playlist de musique aléatoire. La première proposition qui apparue me mina le peu de moral qu'il me restait, c'était une chanson sur laquelle j'étais tombé en faisant des recherches sur mon soucis de "nutrition". "Autant finir de m'achever tout de suite…" pensais je en mon fort intérieur, je dirigea mon curseur sur la miniature et lança la musique, Ana de Ornella Tempesta 

     

     Salut moi c'est Ana,

    je sais on ne se connait pas

    Mais je suis l'amie de beaucoup d'gens comme toi.

    Je t'en prie n'ai pas peur,

    tout ce que je veux c'est ton bonheur

    Comme les autres ton corps est une erreur.

    On va commencer doucement,

    non rien de bien méchant

    Parlons sérieusement.

    Je vais t'aider à maigrir,

    t'empêcher de souffrir

    Même si pour cela il faudra peut-être mourir.

    Piégée dans mes règles fait tes prières!

    Je t'enfermerai à six pieds sous terre.

    Je ferai de ta vie, un enfer!

    Pour que tes os et ta peau en crève.

    Maintenant que tu es rentrée dans mon jeu

    Tu verras tout ce qu'on peut faire à deux

    Écoute moi, y a que les maigres qui sont heureux.

    La nourriture n'est qu'une facette,

    va plutôt te faire vomir en cachette

    Crois moi, c'est-ce qu'il y a, de mieux.

    Toute cette bouffe ne te sers a rien

    Perdre des kilos c'est ce qu'il y a de plus sain

    "Je suis moche, grosse"

    répète-toi ça tous les matins.

    Et puis tu perdras ton sourire,

    puisque tout c'que tu veux c'est maigrir

    Et voir peu à peu tes entrailles pourrir.

    Piégée dans mes règles fait tes prières!

    Je t'enfermerai à six pieds sous terre.

    Je ferai de ta vie, un enfer!

    Pour que tes os et ta peau en crève.

    Salut moi c'est Ana, je sais on ne se connait pas

    Mais je crois qu'vaut mieux qu'nan, qu'on n'se connaisse pas.

     

    Piégée dans mes règles fait tes prières!

    Je t'enfermerai à six pieds sous terre. Je ferai de ta vie, un enfer! Pour que tes os et ta peau en crève. 

    pour que tes os et ta peau en crève. 

     

    En  effet, j'aurai mieux fais de ne jamais la connaitre… Ces paroles ne faisaient que retranscrire la stricte vérité, j'allais finir par crever seul et ce serait mieux pour tout le monde : le Prof reprendrait sa place, Mathieu n'aurait plus à s'inquiétait pour moi, au fond personne ne me regretterait. Je balaya mes idées noires  d'un battement de cils et quitta la pièce pour aller me servir un verre d'eau. La maison était étrangement calme contrairement à son habitude, et la justification de cette sérénité inhabituelle se trouvait dans la cuisine. Sur une feuille blanche posée sur la table était griffonnés quelques mots de la main de mon créateur.

    -Panda (ou Prof si c'est toi qui lis ça en premier), je suis partis faire 2-3 courses, le Geek est à la salle d'arcade, le Hippy est je sais pas trop où (avec le camé de "minute papillon" si j'ai bien compris) et le Patron… Je crois qu'on a pas envie de savoir. Tout ça pour dire que vous êtes seul tout les 2 dans l'appart'. Tachez de ne pas vous entretuez (du moins essayez)  !-

    À+, Mathieu

     

    Je leva les yeux au ciel en soupirant "Merci Math', m'en souviendrai…", j'envoya la feuille s'échouer au milieu de la table puis attrapa un verre et y versa une rasade d'eau fraiche. J'étais en train de vider d'une traite le contenue de mon verre quand le scientifique fit irruption dans la pièce de sa démarche nonchalante qui lui allait à merveille; suite à son arrivée soudaine, j'avala une gorgée de travers et fut pris d'une violente quinte de toux. Le détenteur de la science infuse passa à coté de moi en prenant bien soin d'éviter de ne verrait-ce que m'effleurer et lança à voix basse :

    "Pathétique…"

    Les larmes de douleur qui perlaient au coin de mes yeux furent vite remplacée par des larmes de rage. Je reposa brutalement mon verre sur la table et bondit sur le Prof, l'entrainant sur le sol et lui crachaavec toute la haine et la rancoeur dont je pouvais faire preuve (au cas où certain s'y méprendrait, "cracher" veut dire "balancer des paroles mauvaise" dans mon jargon, pas lancer un molard sur quelqu'un wink2)

    "Vous n'en n'avez pas marre de me tourner en ridicule, de m'humilier, de me repousser malgré mes efforts ? Vous n'en n'avez pas assez de me considérer comme une erreur de la nature, de me détester, de me maudire ?!"

    Contrairement à moi, le scientifique était parfaitement calme, un sourire effronté collé au visage et ses prunelles animées d'une lueur d'amusement, tout cela le rendait horriblement séduisant, et d'autant plus horripilant. Mes bras posés de part et d'autre de son visage étaient agités de tremblements qui ne firent que croitre lorsque mon homologue posa sa main sur mon avant bras droit, et le serra avec une telle force qu'il aurait pu me broyer les os. Je poussa un glapissement de douleur, cherchant désespérément un moyen de s'échapper de son emprise, mais ce fut peine perdu  car il replia mon bras dans mon dos, le tordant un peu plus à la moindre résistance. Les rôles étaient inversés, j'étais en totale soumission, dans l'incapacité d'exécuter le moindre mouvement, un flot de larme dévalant mes joues. Mais au lieu de me relâcher, l'homme en blanc m'administra un coup de poing magistral dans la cloison nasale (un mot beaucoup trop scientifique pour ne pas dire tout simplement "nez" XD) qui me fit m'écrouler au sol. Du sang gicla sur le carrelage et une douleur fulgurante s'empara de moi, m'empêchant de faire la moindre amorce d'un geste. Le Prof se releva en essuyant ses mains sur son jean, et pour m'assener le coup de grâce, il me lança avec un sourire radieux :

    "Au contraire, je ne m'en lasse pas…"

    Puis il tourna les talons, me laissant effondré contre la froideur du sol, le visage ensanglanté et le coeur en morceaux. Ne pouvant me relever, je me contenta de me tourner sur le coté (ce qui donnerait la position latérale de sécurité ,PLS pour les intimes ^^) et de fermer les yeux, essayant de faire abstraction de la douleur pour contenir mes larmes.

    Les minutes me parurent une éternité, ma peine, comme ma douleur ne s'atténuait pas. Soudain le claquement de la porte d'entrée suivit de la voix de mon créateur se firent entendre : "Chuis rentré !" 

    Mathieu entra dans la cuisine, sa peau prit une teinte cadavérique à la vue de mon corps inerte à terre. Il lâcha ses sacs de courses et se précipita sur moi pour me relever avec une mine terrifiée.

    "Panda mais… Q-qu'est ce qui t'es arrivé ? Qui t'as fait ça ?! Putain mec, t'as une sale gueule…"

    Incapable d'aligner 3 mots, j'essuya le sang coagulé sur mon visage d'un revers de main et lui adressa un regard rempli de détresse. Mathieu posa ses mains sur mes joues et me regarda droit dans les yeux, son visage était si prêt du mien que je pouvais sentir son souffle venir effleurer la surface de ma peau livide.

    "Panda, dis moi ce qu'il s'est passé  !

    -C-c'est le Prof… Mais je vais bien Math' ne t'en fais p...

    -Mais oui, tu vas tellement bien que tu pisses le sang et qu'il y 30 secondes t'étais éclaté par terre incapable de te tenir debout ! 'tain ce mec est un fou furieux… Il faut impérativement qu'il change d'attitude s'il veut pas finir dehors. Mais en attendant le plus préoccupant c'est toi."

    Mathieu s'était occupé de moi pendant plusieurs dizaines de minutes, personne ne s'était tant soucié de moi depuis bien longtemps, mon silence l'inquiétait et sa bienveillance me rassurait. Je m'en voulais de ne rien lui dire, mais je n'était pas encore prêt à ça.

    Cela faisait plusieurs minutes que mon ange gardien s'était décidé à aller s'expliquer avec le scientifique, il m'avait forcé à l'accompagner et jamais de toute ma vie je ne m'étais senti aussi mal à l'aise.

    "Mais bordel Prof ! Sérieusement tu te rends compte que tu te comportes comme un connard ? Tu as vu dans quel état tu as mis Maitre Panda ?! Tu comprends que si tu change pas rapidement de comportement je me verrais obligé de te foutre à la porte avec un coup de pied au cul ???

    -Tout d'abord, je me comporte comme un connard avec un moins que rien, ensuite je le trouve tout aussi pitoyable qu'avant, et enfin je ne t'en empêcherai pas, mais si tu en avais vraiment le cran tu l'aurais déjà fais depuis longtemps… avait déclaré le Prof sur un ton glaçant tout en remontant ses lunettes sur l'arrête de son nez.

    -T-tu… Tu mériterais mon poing en pleine face ,là tout de suite ! répondit Mathieu avec un air menaçant.

    -Alors viens, qu'est ce qui t'en empêches ? l'avait provoqué le détenteur de la science infuse avec son magnifique sourire effronté. Math', écoute moi bien, ce n'est pas parce que tu prends la défense de mon "remplaçant en pyjama d'attardé mental" depuis 5 minutes que tu sais tout. Car au contraire, tu ne sais RIEN DU TOUT ! Tu as remarqué sa dépression trop tard et tu n'es même pas intervenu, tu n'as pas remarquer qu'il ne se nourrissait plus, tu n'as pas remarquer que ton con de Panda était devenu ANOREXIQUE ! Tu ne sais rien Mathieu, absolument rien, alors ne me prend pas de haut."

    Je venais de me prendre une claque monumentale, comment… Comment avait-il su ? Mes yeux se brouillèrent de larmes et le regard terrifié de Mathieu ne fit que croitre mon malaise et ma détresse.

    "C-comment t'en es tu rendu compte ? demandais-je ,la voix éraillée, les membres tremblant et la main agripper à la table pour ne pas m'écrouler au sol.

    -Tiens, je vois que vous avez laissez au placard votre politesse en même temps que votre dignité, alors autant laissez le vouvoiement de coté. Pour ce qui est de ta dépression, il m'aurait fallu être aveugle pour ne pas le remarquer, quand au reste, je ne me préoccupais pas tant du fait que je ne te voyais plus toucher à la moindre nourriture jusqu'à tout à l'heure quand je t'ai attrapé le poignet, au départ je souhaitais simplement te résonner et j'ai remarquer qu'il était d'une maigreur assez inquiétante. J'ai alors su qu'il m'était possible de retourner la situation à mon avantage, car soyons honnête, dans ton état normal je n'aurais eu aucune chance."

    Le sang cognait si fort dans mes tempes que je fus obligé de me prendre la tête entre les mains pour ne pas hurler de douleur. Ma vue se brouillait à présent, mon corps était parcourue d'une horrible nausée. C'en était trop, je me laissa tomber contre le carrelage sentant mes dernières forces m'abandonner, puis ma vu s'obscurcit totalement et le monde autour de moi laissa place au néant.

     

     

          

     


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