Petit dessin en hommage au dieu du web *O*

Et à ces chères protagonistes dégénérés que sont ses personnalités <3

4° Chapitre : Sentiments (ou non)

 Le pauvre petit Geek était terrorisé, il essaya de se défaire de l'emprise du Patron mais celui-ci sortit de sa poche une paire de menottes et ainsi l'attacha aux barreaux du lit. Le pervers fit glisser le tee-shirt rouge de sa victime le long de ses bras pâles et frêles. Il commença à déposer des baisers brulants sur son torse, lui arrachant quelques gémissements mêlés à ses supplications. Le Patron sourit, il aimait la torture qu'il lui faisait subir (c'était son côté sadique qui ressortait, un peu comme moi à la fin de mes chapitres ), il remonta au cou du gameur et lui mordit férocement sa peau douce et délicieuse, le marquant de son premier suçon. Le Geek était mort de trouille mais partagé entre le déluge de sensations qui se répandait en lui…Le Patron avait maintes et maintes fois essayer de le violer ou d'essayer de lui faire des "choses" où il n'était pas consentant, mais là c'était différent, il le sentait, quelque chose avait changer dans sa façon d'agir. C'est alors que ses pensées furent arrêtés par l'arrivée quelque peu "précipité" de Maître Panda qui brandissait le flingue du Patron.On entendit un bruit de roulette et le criminel senti la gâchette se poser contre sa tempe. Il lui lança sur un ton qu'il voulait cinglant mais ne put contenir sa surprise et son inquiétude :

"Okay gamin, poses ça, c'est pas un joujou, il, il est pas chargé à blanc, pour une fois...

-Relâches le Geek espèce de taré !!!  Putain mais qu'est ce qui tournes pas rond chez toi bordel ?! "

Le patron saisit la clé des menottes et la donna nonchalamment mais nerveusement à l'ursidé, puis il quitta la pièce en essayant de contenir ses tremblements de rages et… De tristesses ??!! Comment pouvait-il diable ressentir de la tristesse  ??? Le Panda se hâta de détacher le pauvre Geek secoué de soubresauts et de frisson, le visage recouvert de larmes. Celui-ci remit en vitesse son tee-shirt et vint se blottir contre le kigurumi de la peluche pleine de tendresse et de bonnes intentions qu'était le Panda. Il se blotti contre le pyjama du chanteur qui sentait… La vanille ? Une douce odeur qui le plongea dans les bras de Morphée...

Il était plus d'une heure du matin lorsque Mathieu et moi quittâmes le domicile du youtubeur Antoine Daniel, légèrement alcoolisés (ou beaucoup en fait, je me souviens plus trop XD ). On se tenait tout les deux par la main, laissant parfois nos regards se croiser. J'avais l'esprit embrumé à cause du verre de champagne de trop, c'est alors que je me mis à chantonner :

"Tu m'as dit que j'étais faite pour une drôle de vie

J'ai des idées dans la têtes

Et je fais ce que j'ai envie…"

Mathieu me regarda ,surpris, mais continua la chanson :

"Je t'emmène faire le tour de ma drôle de vie

Je te verrai tous les jours…"

Alors il se mit dos à moi, et on enchaina en commençant à danser sur les trottoirs de Paris :

Si je te pose des questions

Qu'est ce que tu diras ?

Si je te répond

Qu'est ce que tu diras ?

Et si on parle d'amour 

Qu'est ce que tu diraaaaaaaaaas ???

Si je sais que tu mènes la vie vie que tu aimes au fond de moi

Me donne tous tes emblèmes

Me touches quand même du bout de ses doigts

Même si tu as des problèmes

Tu sais que je t'aime ça t'aidera

Laisse les autres totems

Les drôles de poèmes et viens avec moi…

On passait vraiment pour des fous, mais on s'en foutait complètement. On était hors temps, juste nous deux avec nos délires et notre grain de folie. Sur les avenues qui longeait la Seine, on exécutait la chorégraphie du film "Tout ce qui brille (j'espère que vous connaissez, sinon vous êtes vraiment une bande d'inculte XD je plaisante <3 ), c'était juste magique, rien n'aurais pu briser ce moment. Mais en étant un peu ivre, on est pas à l'abri de trébucher, ce qui arriva à Mathieu, que je parvint à rattraper juste à temps, on passait pour deux joyeux lurons, ayant un peu trop forcé sur le sirop de menthe (dit Jet27 pour les intimes). J'avais l'impression de retrouver le Mathieu de mes années lycée, celles où j'étais la petite (au sens propre comme au figurer) élèves modèle studieuse et lui le bouffon de service, moqueur, railleur mais adorable de la bande de potes que nous avions formés...

 Voilààà finalement j'ai pu publier le chapitre aujourd'hui

Tout d'abord je tenais à dire que je n'était pas censé mettre  les paroles de la chanson

Je voulais joindre une vidéo où JE chantais

Mais mon con d'ordi me fait chier et je pige que dalle

Alors si quelqu'un sait comment ci-joindre une vidéo sans passé par youtube

N'hésitez pas X) 

Breffff, enjoy Eulalie <3

5° Chapitre : Remember

À l'époque Mathieu et moi préparions un bac Économique et social, moi ça me passionnait, lui ne savait pas trop ce qu'il foutait là… Au début de l'année, je ne connaissais personne, j'étais plongée dans mes bouquins et mes révisions, tout le monde me disait de me décoincer, d'arrêter d'être la petite fille modèle pour me lâcher, de profiter de la vie, quoi…La seule personne qui me laissait tranquille c'était Mathieu et même si je ne lui avais jamais parler, il m'intriguer et je, je 'appréciais…Dans sa manière de faire, de rire avec les autres et de rougir quand nos regards se croisaient…C'est à ce moment que j'ai commencé à le dessiner, quand j'avais un peu de temps libre, je griffonnais son portrait, j'écrivais son prénom. Et puis un jour, il est venu me parler, il m'a inclue à la bande, j'étais à la fois la plus petite en âge et en taille (j'avais sauté une classe, et du haut de mes 1 mètre 53,5 XD ). J'étais la petite soeur de bon conseil, leur rayon de soleil consolateur et la voix de la sagesse, un peu leur science infuse . Il m'avait surnommé "petit ange", je trouvais ça juste adorable, en quelques jours je faisais déjà partie de leur vie et de leurs délires. Mathieu était le bouffon, celui qui faisait rire tout le monde avec ses blagues et…et ses personnalités… Au début, personne n'y croyait, on penser simplement que Mathieu amusait la galerie, comme d'habitude. Mais une nuit, ce fut le Patron qui prit le contrôle…Ce soir là je compris que Mathieu avait besoin d'aide, c'est à ce moment que je me suis mise à m'occuper de lui, à essayer de le calmer, de le raisonner lorsque qu'une violente crise de schizophrénie le prenait, j'était pleine d'affection pour lui, je ne m'énervais jamais, j'encaissais les paroles blessantes et pleurait en silence. Je m'attachais à lui, mes sentiments naissants ne cessaient de grandir, alors quand je lui avais avoué ce que je ressentais pour lui, je m'attendais à me prendre un énorme vent et sa réaction fut tout l'inverse de mes craintes et inquiétudes. Il m'avait embrassé, timidement d'abord, puis plus intensément. Il avait été mon premier grand amour, mon premier chagrin d'amour aussi, mais ces moments passés ensemble,  tous ces moments de pur bonheur rien n'avait pu me les enlever...

"Héhooooo, ici la Terre, vous me recevez ??? dit Mathieu en agitant sa main devant mes yeux.

-Hein de quoi ?? dis-je en retrouvant mes esprits.

-T'en avais trop pris je crois… T'étais partie dans un autre monde je pense, en tout cas t'étais pas avec moi ! s'exclama-t'il en riant.

-Oh désolée… Je, je pensais à autre chose...

-En tout cas, ça te rendait heureuse, t'avais le sourire du hippy quand il parle à sa rhubarbe ! dit-il en se mordant l'ongle du pouce pour contenir son hilarité."

On rentra à la maison, en essayant d'être le plus discret possible, mais bon essayer d'être discret quand vous êtes bourrés, c'est pas une simple affaire. Je me dirigea vers le canapé en titubant légèrement quand je sentis Mathieu me retenir par la poignet et m'interrogea du regard.

"Qu'est ce que tu fais ? me demanda-t'il

-Ben je vais dormir sur le canapé…lui répondis-je en pointant le meuble du doigt.

-Bien sur que non, ça va pas ? Tu vas venir dormir avec moi… il se mit à rougir en se rendant compte de la signification de ses paroles.

-Je ne te dérangerai pas, car tu sais ça m'est égal de dormir sur...

-Non, non je veux que tu restes avec moi en fait, je, tu m'as tellement manqué, je veux t'avoir près de moi…"

Ses paroles me firent comme un lavage de cerveau, je le pris dans mes bras et lui murmura :

"Moi aussi je veux rester avec toi…"

On se dirigea tout deux vers sa chambre, il ouvrit la porte et me la tint pour me laisser entrer en première, mais je sentis alors quelque chose glisser sous mon pied et me faire perdre l'équilibre (Héhooo ne vous imaginez pas un truc pervers, hein !!! C'est de la chambre de Mathieu qu'on parle, pas de celle du Patron et pour info, ce fut sur un tee-shirt qu'elle glissa) Je m'attendais déjà à me ramasser sur le sol carrelé, mais au lieu de sentir cette matière froide et dure sous mes fesses, je me sentis comme soulevé de terre et maintenue dans les bras de Mathieu qui se mordait la lèvre pour ne pas éclater de rire, il m'embrassa sur la joue (Niaaaaaahaaaaaaahaaaaaaa, je suis méchante >-< ) et me souffla au creux de l'oreille :

"T'es toujours aussi adorable, petit ange…"

Bon, je pense avoir déjà répondu à pas mal de question dans ce chapitre

Mais comme je suis gentille, je vous faire une petite annonce

Tadadaaaaam, roulement de tambour !!!

Au prochain chapitre, vous aurez la principale intrigue de l'histoire

Par contre je n'ai aucune idée de quand il sortira.

Cela dépendra du temps libre que j'ai pour écrire.

Bah oui putain, j'ai une vie quand même (et le collège surtout)

Brefff, enjoy Eulalie <3

6° Chapitre : Le traitement

Mes joues prirent une teinte pivoine, il me reposa sur le sol, en gardant une de ses mains sur ma taille, puis après quelques secondes, il me relâcha et se mit en tee-shirt. C'est alors que la réalité me frappa subitement, je n'avais pas pris de pyjama ! Je me mis un face-palm mental  et déclara affolée à Mathieu :

"Chuis débileeeee !!! J'ai pas pris de pyjama ! 

-Haa merde… Bah sinon, prend un de mes tee-shirts… me proposa-t'il en allant ouvrir son armoire.

-Oh cool merci beaucoup  ! le remerciais-je en saisissant le premier tee-shirt de la pile."

Je ne pus retenir un sourire en le dépliant, c'était celui avec l'impression "Mad Bro". Je retira mes fringues en vitesse et enfila le haut du Youtubeur (oui, on fait tout ce qu'on peux pour pas ce répéteeeeer….). J'observa mon reflet dans le miroir en pied trônant à plusieurs mètres de moi. J'étais simplement vêtue du tee-shirt (trop grand pour moi XD malgré sa petite taille et la mienne)  qui m'arrivait au dessous des fesses et d'une culotte noire toute simple. Mathieu était déjà allongé dans le lit, le regard rivé au plafond, un léger sourire de bien-être étirant ses lèvres. Je vint le rejoindre sous les draps et glissa ma main dans la sienne, il me lança un regard surpris mais serra plus forts mes doigts entrelacés avec les siens. J'éteignit la lumières, et alors avec un hélant de courage (et d'insouciance à cause de l'alcool ) je vint me blottir contre lui, me lovant au creux de son cou, respirant son odeur de menthe poivrée (bah quoi, laissez moi dans mon délire, j'ai le droit d'aimer la menthe, merde…) et lui murmura à l'oreille :

"Bonne nuit Mathieu… <3

-Bonne nuit petit ange… <3 "

Et nous sombrâmes tout deux dans un profond sommeil, je fus réveillée le lendemain matin par le doux éclat du soleil sur mon visage.Mathieu dormait encore comme un bébé, je me dirigea sans bruit dans la salle de bain et fouilla dans les multiples placards à la recherche d'une brosse à dents NEUVE. En ouvrant un des tiroirs , je tomba sur une petite boite cylindrique contenant des pilules rouges et blanches portant le nom d' "Ytinéramol" (je tiens à préciser que c'est un médoc INVENTER, par une amie, Mariiiiiiiiie mon panda <3 :3 bisou ma poule ). Je saisis la petite boite et enleva le couvercle. le nom de ces pilules ne me disait absolument rien et puis Mathieu ne m'avait jamais dit qu'il prenait un quelconque traitement… Intriguée, j'alla chercher mon téléphone et commença mes recherches sur Google, au début je ne trouvais absolument rien, mais je finis par tomber sur la réponse à mes questions sur un site contre la…. LA SCHIZOPHRÉNIE ????!!!!!

Attendez, mais c'était quoi ce délire ??? C'était tout bonnement impossible, Mathieu ne pouvait pas faire ça, ne pouvait pas LEURS faire ça… Je me laissa glisser le long du mur, ramenant mes genoux mes genoux sous mon menton, fermant les paupières pour contenir mes larmes… C'est alors que j'entendis la porte s'ouvrir, je n'avais le courage d'affronter son regard, pas le courage, non pas la volonté de faire face au choix qu'il avait fait. Mathieu posa les yeux sur moi, puis sur la boite de médicaments puis enfin sur mon portable. Il s'agenouilla face à moi, me prit le visage entre ses doigts et me demanda à la fois ému et inquiet :

"Tu, tu a vu ce que c'était, ce a quoi elles, elles servent… "

Je hocha silencieusement la tête tout en essuyant les larmes qui coulaient sur mes joues. Il poursuivit en me fixant droit dans les yeux.

"Écoutes, je, il faut que je t'explique, il y a plusieurs mois, un docteur, le docteur Frédéric, est venu à la maison, il m'a dit qu'il me connaissait, que, qu'on m'étudier et qu'on faisait des recherches pour me soigner. Il m'a donné ces médicaments, mais je ne voulais pas les prendre… Alors un soir, il est venue me voir, accompagné d'une scientifique et, et d'un homme masqué… Ils m'ont forcé à les prendre…Depuis quand je fais de trop gros écarts, j'ai des maux de tête abominables et j'ai l'impression que les autres disparaissent. C'est comme une sorte de drogue, il m'est impossible de m'arrêter, j'ai essayer je t'assure… Mais, à chaque fois j'ai l'impression de devenir fou…"

Mathieu avait fermé les yeux, un long trait humide et brillant lacéré sa joue. J'essuya les larmes qui scintillait sur son visage et lui souffla d'une voix la plus douce possible...

Enfiiiiiiin, je vous ai bien fait poireauter pur ce chapitre XD

Alors, la tension monte d'un cran, non ?

J'espère que ce chapitre vous aura plus <3

Brefffff, enjoy Eulalie <3